Chevauche-brumes, Tome 3: L’appel des grands cors de Thibaud Latil-Nicolas

Chevauche-brumes, Tome 3: L’appel des grands cors de Thibaud Latil-Nicolas,

Publié aux éditions Mnémos,

2021, 464 pages.

Le Bleu-Royaume n’a jamais été aussi menacé. Pourtant, face à l’ennemi qui les met en péril, les grands seigneurs sont incapables de lui opposer un front uni. Dispersés dans des entreprises contraires, les royaumes des hommes tentent de nouer des alliances fragiles tandis qu’ailleurs, des hordes de créatures d’encre déferlent sur les contrées, ravageant villes et villages. Le chaos s’empare du pays et le culte d’Enoch, loin de rassembler les peuples, les dresse les uns contre les autres. Seuls les Chevauche-brumes seraient capables d’opposer une résistance efficace contre le chaos qui s’empare du pays. Mais leurs forces suffiront-elles ?

Alors, voilà, c’est fini. Me voici à la fin de l’aventure. J’ai dit au-revoir aux Chevauche-brumes, j’ai fait mes adieux à certains, j’ai tremblé, ri et presque pleuré à leurs côtés. C’est à regret que je quitte cet univers de fantasy incroyable avec ce troisième tome qui ne m’aura pas épargnée.

J’avais adoré les deux premiers tomes de cette trilogie qui mettent en scène une troupe de soldats, se faisant appeler les Chevauche-brumes, en proie au désordre et au chaos dans un quinzième siècle fantastique. On y suivait des personnages forts, gouailleurs, aux personnalités bien dessinées, se battant contre une étrange brume, une armée de mélampyges terribles aux crocs et aux griffes redoutables.

Dans ce troisième tome, on retrouve tous les ingrédients qui font de cet univers une grande trilogie. Un monde bien construit où le danger vient non seulement des féroces bestioles mais aussi du pouvoir politique. La religion prend une place importante et provoque un schisme dévastateur au cœur du royaume. Les personnages y sont toujours aussi attachants. J’ai vraiment eu du plaisir à retrouver Quintaine, Saléon, Durieux mais aussi les Doryactes, ces amazones incroyables! La force du roman repose, pour moi, sur ces personnages liés les uns aux autres par une amitié indéfectible. Certains mourront, laissant le lecteur blessé, la larme à l’œil! Les personnages y ont fort à faire puisqu’ils devront lutter sur deux fronts: repousser la horde maléfique et combattre le roi Téobane, manipulé par un religieux fanatique. On peut dire que côté intrigue, les choses tiennent.

L’auteur parvient à insuffler un souffle épique dans ce tome, narrant batailles et combats comme si nous y étions! Il n’y a aucun temps mort que ce soit dans les dialogues et dans l’action et je n’ai pas vu défiler ces presque 500 pages. J’ai lu certaines scènes sous apnée, ressentant une tension forte.

Et puis arrive le dénouement et il faut bien refermer ce fabuleux roman, dire adieu à tous ces personnages qui nous ont accompagné pendant des heures, comme si l’on disait au-revoir à des amis chers.

Une fois de plus, je suis conquise par la plume de l’auteur, par son univers et ses personnages inoubliables! Lisez « Chevauche-brumes », une trilogie indispensable!

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