Maman a tort de Michel Bussi

 

 

Maman a tort de Michel Bussi,

Publié aux éditions Pocket,

2016, 543 pages.

 

Quand Malone, du haut de ses trois ans et demi, affirme que sa maman n’est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, Vasile, psychologue scolaire, le croit. Il est le seul… Il doit agir vite. Découvrir la vérité cachée. Trouver de l’aide. Celle de la commandante Marianne Augresse par exemple. Car déjà les souvenirs de Malone s’effacent. Ils ne tiennent plus qu’à un fil, qu’à des bouts de souvenirs, qu’aux conversations qu’il entretient avec Gouti, sa peluche. Le compte à rebours a commencé. Avant que tout bascule. Que l’engrenage se déclenche. Que les masques tombent. Qui est Malone ?

Je découvre enfin la plume de Michel Bussi. Confinement oblige, j’ai jeté mon dévolu sur le seul exemplaire qui était en notre possession. J’ai passé un très bon moment avec ce roman et il a rempli son job parfaitement.

La commandante Marianne Augresse enquête sur un braquage qui a mal tourné quelques mois plus tôt à Deauville. Le suspect n°1 est réapparu bien mal en point mais l’enquête patine. Où sont passés les bijoux volés et les complices du hold-up?

Parallèlement, Marianne reçoit un étrange appel. Un psy scolaire attire son attention sur Malone, un gamin de trois ans qui prétend que sa maman n’est pas sa vraie maman. Le psy insiste. Il est sûr qu’on cherche à effacer les souvenirs de Malone dont le cerveau est très malléable à cet âge. D’abord dubitative, Marianne se penche sur la cas du gamin quand elle comprend que les deux affaires sont liées…

Je peux dire que j’ai avalé les pages de ce roman en quelques jours. Le style de Michel Bussi est efficace, sans temps mort et il sait plonger son lecteur directement au cœur de l’action. J’ai été passionnée par les pages concernant le petit Malone et les explications du psy scolaire qui indique qu’avant trois ans, un enfant n’a pas de souvenirs et que ce sont finalement les adultes qui le lui créent. L’arrière-fond psychologique est très intéressant et toute l’intrigue repose sur cette base. C’est selon moi le point fort du roman.

L’enquête m’a tout de même semblé tirée par les cheveux et la manière dont les éléments coïncident les uns avec les autres paraît bien peu crédible. Mais après tout, si ce roman n’est pas le meilleur roman de l’année, il m’a permis de passer un bon moment, sans prise de tête. C’est tout à fait le genre de lecture que je recommanderais pour les vacances. Les personnages ne m’ont pas plus séduit que ça mais ils font bien leur boulot: divertir le lecteur le temps de quelques heures.

« Maman a tort » m’aura permis de découvrir la plume de Michel Bussi. Facile à lire, haletant, c’est un roman idéal pour se vider la tête pendant les vacances.

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