Blackwater, Tome 1, La crue de Michael McDowell

Blackwater, Tome 1, La crue de Michael McDowell,

Publié aux éditions Monsieur Toussaint Louverture,

2022, 259 pages.

Alors que les flots sombres et menaçants de la rivière submergent Perdido, une petite ville du sud de l’Alabama, les Caskey, une riche famille de propriétaires, doivent faire face aux innombrables dégâts provoqués par la crue. Mené par Mary-Love, la puissante matriarcale, et par Oscar, son fils dévoué, le clan s’apprête à se relever. Maus c’est compter sans l’apparition, aussi soudaine que mystérieuse, d’Elinor Dammert, jeune femme séduisante au passé trouble, dont le seul dessein semble être de s’immiscer au cœur de la famille Caskey.

Perdido est une petite ville d’Alabama submergée par la crue de la Blackwater. Les habitants se sont réfugiés sur les hauteurs, attendant la décrue. Oscar Caskey et son employé naviguent sur leur petite barque, au milieu des rues inondées, lorsqu’ils découvrent Elinor Dammert, une jeune femme qui s’est réfugiée dans un hôtel. Oscar décide d’accueillir la jeune femme sous son toit malgré les réticences de sa famille…

Ce premier tome de la saga imaginée par Michael McDowell est très introductif. On y découvre les habitants de Perdido dans les années 20. C’est une manière de nous présenter toute une galerie de personnages: des domestiques noirs en passant par la mère, la sœur ou l’oncle d’Oscar. Tous ne voit pas l’arrivée d’Elinor d’un bon œil d’autant plus que la belle semble étrange.

En effet, Elinor a un passé plus que trouble. Orpheline, elle est venue à Perdido pour devenir institutrice. Bien des obstacles sont franchis lorsqu’elle décide de quelque chose et elle semble être liée à l’eau d’une manière évidente. Qui est-elle? Et que cache-t-elle?

Ce premier tome s’attache surtout aux relations d’Oscar avec sa famille. On n’en saura guère plus sur le personnage d’Elinor à la fin de ce tome. L’écriture est fluide et très simple et nous plonge directement dans l’univers imaginé par l’auteur. C’est un tome très introductif qui laisse place aux rebondissements plus qu’à la psychologie des personnages. Comme l’auteur le dit dans la postface, il a cherché avant tout à divertir ses lecteurs.

En revanche, l’auteur place ce premier tome sous le signe de la féminité. Que la femme soit séduisante, effrayante, manipulatrice, elle est au centre du récit et les hommes ont peu de place.

Ce premier tome de Blackwater permet au lecteur de découvrir les personnages et de plonger dans un univers particulier. J’attends cependant que l’intrigue prenne plus d’ampleur dans la suite de la saga.

2 réflexions sur “Blackwater, Tome 1, La crue de Michael McDowell

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