La libraire mène l’enquête, Carolyn G.Hart

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Il n’y a pas que les livres dans la vie! Aussi Annie Laurance délaisse-t-elle quelques jours sa librairie, Crimes à la demande, pour épouser Max Darling. Mais lorsqu’un cadavre déboule, avant même le début de leur lune de miel, Annie et Max se retrouvent avec une enquête sur les bras, d’autant plus que ce meurtre sordide implique leur amie Ingrid. Mais dans la réalité, les crimes sont beaucoup moins plaisants que ceux qui émaillent les pages des romans policiers…….

 

Acheté d’occasion (Oufffff!) j’étais super contente de trouver ce tome 3 des aventures d’Annie Laurance. J’avais en effet déjà lu Meurtre en librairie sa première enquête et je m’étais régalée (je vous le conseille vivement). Donc Ô Joie! Ô bonheur! Quand j’ai trouvé ce nouveau tome, j’ai sauté sur l’occasion! Et bien autant vous le dire d’office, j’ai été très très déçue (sniff).

Toute critique se doit d’être constructive. Alors analysons les raisons de cet échec littéraire.

D’abord je n’ai pas aimé les personnages. Je les ai trouvé trop caricaturaux à commencer par la victime. Il s’agit de Jesse Penrick, un horrible petit fouineur qui passe sa vie à espionner ses voisins afin de les faire chanter et de leur extorquer de l’argent. C’est un personnage d’un manichéisme sans fin. Il n’a rien pour se racheter et semble porter tous les défauts du monde sur ses épaules. Heureusement, il est liquidé très rapidement. De même, la galerie de personnages imaginés par l’auteur sont tous décrits de la même manière. Ils vont de la mère-éplorée-mais-qui prend-bien-soin-de-son-fiston-et-qui-a-été-battue-ohlala-j’ai-beaucoup-souffert à la belle-mère d’Annie complètement frappadingue (je vous passe le turban, la méditation et l’encens, hmmmmm) éprise de sciences occultes en passant pas le bon vieil ivrogne qui boit pour oublier un acte horrible commis dans son triste passé. Bref, les personnages n’ont aucune profondeur psychologique, ils sont lisses. Les dialogues en souffrent beaucoup et tournent souvent au ridicule. J’en veux pour preuver ce gimmick qui parcoure tout le roman. Annie oublie sans cesse de se présenter sous son nouveau nom de femme mariée ce qui énerve passablement son mari!! A chaque fois cela donne:

-Bonjour je suis Annie Laurance…

    – Laurance-Darling!!! Reprit Max.

Ensuite je n’ai pas aimé l’histoire en elle-même. Je n’y ai pas cru du tout. Pour retrouver Ingrid, sûrement enlevée par le tueur, un camp de base s’établit avec rondes, recherches intensives, ect…. Donc tout se passe loin, très loin de la librairie d’Annie, ce décor qui m’avait tant plu dans le tome 1. Dans ce premier opus, Annie résolvait une enquête en s’inspirant des romans policiers qu’elle lisait et vendait. C’était un vrai régal! Ici que nenni! Annie se contente d’un vieux vélo tout rouillé pour mener son enquête. De plus, l’auteur croit bon de stimuler son lecteur en suggérant une pseudo tension sexuelle entre Max et Annie. Au camp de base, les hommes sont séparés des femmes. L’auteur aimerait suggérer à son lecteur que les deux amoureux n’en peuvent plus et aimeraient se rejoindre sous la tente mais la mayonnaise ne prend pas. Les oeillades et autres gestes aguicheurs tiennent baucoup du Barbara Cartland!!!!

Enfin, dernier point négatif pour moi, cette hsitoire de meurtre qui ne tient pas debout une seconde. J’ai trouvé le meurtrier dès les premières pages!!!! Bref on n’y croit pas une seconde. J’ai bien failli abandonner cette lecture en cours de route, preuve que le roman ne m’a pas plu du tout. Le dénouement arrive comme un cheveu sur la soupe! Décevant!

Un avis peut-être un peu long pour un roman policier qui tient beaucoup du nanar. Par contre pour vous consoler, vous pourrez toujours lire le tome 1 (Meurtre en librairie) qui LUI est un vrai petit bijou!!

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