Oksa Pollock, tome 1 L’inespérée de Cendrine Wolf et Anne Plichota

Titre VF: Oksa Pollock, tome 1 L’inespérée

Auteurs: Cendrine Wolf, Anne Plichota

Publié aux éditions XO, 2010

 

 

Oksa Pollock est une jeune collégienne de quatrième. Elle a déménagé avec toute sa famille à Londres. Dans son nouveau collège elle rencontre Gus, son meilleur ami. Tout se passe à merveille pour Oksa, adolescente curieuse et malicieuse. Pourtant, il y a une ombre au tableau: le professeur de maths, Mr McGraw semble en vouloir personnellement à Oksa.

Un jour où McGraw l’énerve particulièrement, Oksa, sous le coup de la colère, déclenche une véritable tempête. De retour chez elle, elle s’aperçoit qu’elle possède des pouvoirs magiques: elle peut déplacer des objets à distance, s’élever dans les airs, fabriquer de petites boules de feu. D’abord effrayée, Oksa se rend vite compte qu’elle a hérité de ces dons. Sa grand-mère Dragomira lui raconte alors les origines de la famille. Oksa est une Sauve-Qui-Peut, le peuple d’Edéfia. Oksa est même plus que ça: elle est la Gracieuse, celle qui permettra à toute sa famille de retourner à Edéfia….

 

Je n’ai pas du tout, mais alors pas du tout aimé ce roman. J’ai mis plus d’une semaine à en venir à bout! Je me suis ennuyée au possible mais comme je suis un peu maso, j’ai voulu aller au bout de ma lecture.

C’est d’abord un livre très très jeunesse. Je me méfie des appellations que l’on colle systématiquement aux livres destinés à la jeunesse: certains sont très bien pour tous, la preuve en est Harry Potter. Mais dans le cas d’Oksa Pollock, je peux dire que c’est un roman destiné aux jeunes adolescents. Je m’explique. D’abord, Oksa est un personnage qui a treize ans et on le ressent beaucoup: sa personnalité n’est pas très fouillée. J’ai eu du mal à m’identifier à elle. C’est un personnage brouillon qui passe d’une émotion à l’autre et qui se répand beaucoup en paroles. Les autres personnages sont quant à eux presque inexistants: aucun ne m’a particulièrement marquée. Ils font pour la plupart de la figuration.

Ensuite j’ai eu beaucoup de mal avec cette histoire d’Edéfia, de pouvoirs magiques, ect… J’ai trouvé tout cela un peu tiré par les cheveux et pas du tout crédible. D’autre part, les noms des personnages sont vraiment « cucul » (pardon pour l’expression): Dragomira, Abakoum, …. J’ai parfois eu envie de rire devant les mots inventés par les auteurs: le crache-granoks, le foldingot, le gétorix. Tous ces mots ne font ni rêver, nivoyager contrairement à ceux inventés par J.K Rowling. C’est pour moi vraiment ras-des-pâquerettes en matière de création!

Les auteurs semblent vouloir en dire beaucoup dans ce premier tome: il y a résolument trop d’informations! Résultat, on a vraiment vraiment du mal à s’y retrouver. Tout est balancé en vrac. L’intrigue est cousue de fils blancs, les révélations s’enchaînent sans aucune cohérence et fluidité comme s’il s’agissait de tout caser dans ce premier tome. Résultat: le tout semble très artificiel.

Les dialogues sont, pardonnez-moi, nullissimes! Oksa peut sortir des phrases du genre « vous êtes des parents trop excellents! ». A trop vouloir coller à la réalité, les auteurs frisent la caricature et le ridicule.

Je n’ai rien à sauver dans ce roman qui m’a vraiment déçue et qui n’est pas du tout adapté aux jeunes adultes ou adultes selon moi (mais ce n’est que mon avis!). Une vraie catastrophe pour ma part.

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