L’enchanteur, Barjavel

    Auteur: Barjavel

    Titre: L’enchanteur

    Éditions: Folio, 1987


  

Qui ne connaît Merlin ? Il se joue du temps qui passe, reste jeune et beau, vif et moqueur, tendre, pour tout dire Enchanteur. Et Viviane, la seule femme qui ne l’ait pas jugé inaccessible, et l’aime ? Galaad, dit Lancelot du Lac? Guenièvre, son amour mais sa reine, la femme du roi Arthur ? Elween, sa mère, qui le conduit au Graal voilé ? Perceval et Bénie ? Les chevaliers de la Table Ronde ? Personne comme Barjavel, qui fait le récit de leurs amours, des exploits chevaleresques et des quêtes impossibles, à la frontière du rêve, de la légende et de l’Histoire. Dans une Bretagne mythique, il y a plus de mille ans, vivait un Enchanteur. Quand il quitta le royaume des hommes, il laissa un regret qui n’a jamais guéri. Le voici revenu.

 

  Depuis le temps que j’entendais parler de ce roman, j’avais très envie de lire! J’ai trouvé mon exemplaire chez un bouquiniste et j’ai sauté sur l’occasion pour découvrir ce roman de Barjavel.

   A la suite de cette lecture, je reste assez mitigée. Malgré les nombreux avis positifs que j’ai pu lire, je n’ai pas ressenti cet enthousiasme qui a séduit certains lecteurs. Voici pourquoi.

   Je ne m’attendais en fait pas du tout à ce genre de roman, ce genre d’intrigue. J’imaginais que j’allais suivre une nouvelle aventure de Merlin l’enchanteur et que le roman se focaliserait uniquement sur ce personnage. En réalité, Merlin est un personnage que l’on retrouve à certains moments mais la plupart du temps il tient son rôle de conseiller ou d’allié. Il n’est pas véritablement le personnage de l’histoire. J’ai eu l’impression qu’il était toujours là, présent, sans être vraiment très visible. Il est l’élément qui rassemble tous les autres bien sûr, mais les aventures qui nous sont narrées ici sont celles des chevaliers de la Table ronde.

   C’est aussi une des particularités du roman qui m’a dérangée. J’ai d’ailleurs eu du beaucoup de mal à entrer dans l’histoire au départ au point d’avoir laisser traîner ma lecture! Les chapitres sont consacrés à tel ou tel chevalier: Lancelot, Perceval, Arthur, Galaad. En fait, Barjavel condense dans son roman toutes les aventures des chevaliers de la Table ronde. Ainsi, on commence à suivre la quête de Perceval pour aussitôt s’intéresser à celle d’un autre chevalier et ainsi de suite. Ce style « hachuré » m’a un peu perdue et mon intérêt a faibli à certains moments.

   Cependant, j’ai quand même aimé d’autres aspects du roman. J’ai par exemple aimé en apprendre toujours plus sur les débuts de la Table ronde: les raisons qui ont poussé Arthur à la créer, son but, le rôle des différents chevaliers. Barjavel donne une vision assez clair et globale de l’histoire cette quête légendaire.

   J’ai adoré certains personnages. Mon préféré reste Perceval: son innocence et sa naïveté m’ont touchée. J’ai aimé aussi suivre les aventures de Lancelot même si parfois je l’ai trouvé trop mièvre à force d’amour!

   Enfin, j’ai particulièrement aimé le style de Barjavel très poétique mais aussi très drôle à certains moments, notamment lorsque Merlin intervient ou encore quand il n’hésite pas user d’anachronismes!

   Mon avis reste donc mitigé: malgré des débuts difficiles, je me suis accrochée et j’ai été séduite par la prose de l’auteur.

5 réflexions sur “L’enchanteur, Barjavel

  1. J’ai bien envie de m’y mettre tiens. Là que je suis prévenue sur l’aspect éclaté/haché du récit, peut-être que ça me plaira bien ? A tenter ! ^^
    S’il y est encore à la vente de livres d’occaz de la fac à la rentrée, je me le prendrai je pense. ^^

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