Les Royaumes immobiles, Tome 1: La princesse sans visage de Ariel Holzl

Les Royaumes immobiles, Tome 1: La princesse sans visage de Ariel Holzl,

Publié aux éditions Slalom,

2022, 374 pages.

Dans les Royaumes Immobiles, l’existence est contrôlée par quatre monarques. Sans eux, la réalité serait réduite à un flot d’énergie magique et chaotique. Or le trône d’Automne, vacant depuis trop longtemps, menace cet équilibre : il faut lancer un nouveau sacre. Sept jeunes femmes peuvent y prétendre. La compétition sera sans pitié. Ivy est candidate malgré elle. À 18 ans elle a passé toute son existence cachée derrière les murs de son manoir et les parois de son masque. Elle est une « Belle-à-mourir » : quiconque voit son visage est pris de folie meurtrière ou suicidaire. Propulsée dans le monde des Sidhes, la noblesse des feys, au cœur de manigances qui la dépassent, elle va devoir puiser dans ses ressources pour survivre. Un chemin qui la mènera bien plus loin qu’elle ne l’aurait imaginé…

Ivy vit depuis longtemps seule dans son manoir délabré. Fille naturelle d’un roi déchu, elle cache son visage derrière un masque car quiconque l’aperçoit, meurt. Puck vient alors la chercher. Le trône d’automne est vacant et Ivy peut prétendre à la couronne. Mais face à elle, Ivy aura des concurrentes redoutables…

Ce premier tome de fantasy nous plonge dans un royaume d’une richesse surprenante. Ariel Holzl a imaginé tout un bestiaire (qui apparaît d’ailleurs en fin de roman) autour de la figure du « fey ». Ici les feys ne sont pas gentils et bienveillants. Ils sont tantôt cruels, tantôt dénués de tout scrupule. J’ai beaucoup aimé ce parti pris de la part de l’auteur. Il existe un autre monde derrière le voile dans lequel ces créatures sont tout simplement méchantes.

Ivy est un personnage qui fait d’ailleurs tache au milieu de ce monde dans lequel règnent la soif de pouvoir et de grandeur. Elle ressent de l’empathie et c’est là sa force. Si l’intrigue reste très classique, le personnage principal est intéressant car il semble (au moins dans ce premier tome) dénué de pouvoirs magiques, appelés « Art ».

L’univers reste sombre avec en toile de fond des intrigues politiques bien ficelées et complexes. Le seul bémol pour moi reste peut-être la tonalité yound adult qui tient à l’âge de notre héroïne. Il y a parfois une narration qui fait penser aux contes de fée que l’on connaît et qui m’a un peu gênée mais rien de bien grave.

Avec ce premier tome, Ariel Holzl nous offre un univers sombre, riche et foisonnant qui laisse entrevoir une suite tout aussi passionnante.

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